Chapitre 5 : Soyons heureux-se, devenons alchimistes

En fin d’année 2013, j’ai découvert 2 livres qui m’ont fortement marquée, L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle et L’alchimiste de Paulo Coelho. C’était des versions romancées de tout ce que j’avais appris ces derniers mois et c’était encore plus captivant. Cela rendait les concepts concrets.

L’homme qui voulait être heureux a été écrit en 2006 et a été publié en 2008. C’est Catherine une collègue qui m’a parlé de ce livre, un jour en déjeunant. Nous discutions de tout et de rien et nous avons commencé à parler de la vie et j’ai un peu évoqué mes apprentissages. Ce moment de confidence était assez unique parce que je n’avais parlé à personne de tout ça. Ah si, après avoir vu le reportage le Secret, j’en avais parlé à une amie (Coucou Tiphaine !). Je lui avais expliqué la loi de l’attraction, le fait de se voir comme un aimant, le fait de créer son monde avec ses pensées, de l’univers etc. Et elle m’avait répondu « hum, oui d’accord, du moment que tu ne commences pas à courir nue dans un champ, je ne m’inquiète pas ». J’avais explosé de rire et l’avais remerciée pour son soutien. Donc nous discutions avec Catherine, elle m’a demandé si j’avais lu L’homme qui voulait être heureux. Ce n’était pas le cas. Au vu de notre conversation, elle pensait que ça pourrait me plaire. Je l’ai acheté, lu en un temps record et j’ai été conquise !

Ce roman raconte l’histoire de Julian, il est en vacances à Bali, c’est bientôt la fin de son séjour et il décide d’aller voir un guérisseur par pure curiosité. Pendant la consultation maître Samtyang lui apprend qu’il n’est pas malade mais qu’il est malheureux ! De la commence tout un parcours avec de grandes conversations existentielles, des missions à réaliser et des prises de conscience. Julian est bousculé dans ses certitudes et nous lecteurs-rices sommes témoins de sa transformation et de son éveil à lui-même. L’histoire aborde l’effet et le poids des croyances qui agissent comme des filtres sur nos vies. Comment, nous voyons le monde comme nous sommes et non comme il est. Nous avons tous et toutes des cadres de référence différents, une expérience de la vie différente. Il souligne comment notre image de nous-même se construit en partie autour de ce que les autres pensent de nous. Comment cette image peut être biaisée.  Comment notre perception influence nos actions et donc notre réalité. Il y a aussi tout un volet sur ce que peut impliquer le passage à l’action : la peur de l’inconnu, la peur du regard des autres, la peur du rejet. La relation à l’argent, les conditions du bonheur, les sacrifices, les montagnes russes émotionnelles, les avancées monumentales et la stagnation font partie de l’aventure. Le plus captivant ? C’est que tout est joliment enveloppé dans une histoire attachante. En tant que lecteur.rice, on peut suivre son dialogue intérieur : ses questionnements, ses doutes, ses envies. Quelque chose qui nous ramène à nous même finalement.

L’histoire même de Laurent Gounelle vaut le coup d’être racontée. Aujourd’hui, c’est un écrivain de 53 ans. Il a commencé sa carrière professionnelle à 23 ans après un bac +5. Puis, il a décroché un job à la Direction financière d’une grande entreprise. Très rapidement, il s’est rendu compte que ce n’était pas sa voie. Ensuite, Il a erré d’échec en échec. Entre licenciement et chômage. Entre honte et dépression. Au bout d’un certain temps, il a suivi un nouvel élan. Il est devenu formateur. Carrière qu’il a poursuivie pendant une dizaine d’années en faisant abstraction du regard désapprobateur de ses proches. Il a travaillé sur lui. Il a senti l’appel de l’écriture en 2006, après une année charnière marquée par la naissance de son 1er enfant, le décès de son meilleur ami et de son père. Voilà comment L’homme qui voulait être heureux est né et 5 romans ont suivi.

———–

L’alchimiste de Paulo Coelho

Dans une vidéo de motivation que je regardais régulièrement, il y avait un passage où Will Smith évoquait son livre préféré –L’alchimiste de Paulo Coelho-. Au bout de 5 mois à entendre parler de ce livre, j’avais soudain envie de le lire.

Avant de poursuivre, il faut aussi que je vous parle un peu de l’auteur. Pour Paulo Coelho, à l’inverse de Laurent Gounelle, l’écriture est venue très jeune. Ce qui lui a valu d’être interné 3 fois par sa famille. D’accord, je vais un peu vite. En fait, ses parents voulaient qu’il soit ingénieur, un métier stable et sûr. Seulement, Paulo voulait être artiste ! C’était donc la consternation pour ses parents qui pensaient qu’un institut pouvait soigner cette tendance à rejeter le cadre, la norme. L’histoire s’est bien finie, il a réussi à poursuivre sa passion avec succès.

L’alchimiste publié en 1988 est d’ailleurs son livre culte. Un phénomène littéraire traduit en plus de 80 langues, avec plus de 90 millions de copies vendues. Cette allégorie retrace l’histoire de San Tiago un berger andalou. Il vit un rêve récurrent qui le pousse à aller chercher un trésor au pied des pyramides d’Egypte. En poursuivant ce rêve, il accomplit sa légende personnelle. J’étais fascinée, c’était encore une autre version des enseignements, avec un axe fort sur l’univers et l’aide que la vie nous apporte quand on souhaite sincèrement quelque chose.

Avec cette phrase mythique « Quand tu veux quelque chose l’univers tout en entier conspire pour t’aider ».

C’était une autre manière de dire qu’il fallait considérer la vie comme notre alliée et non comme l’ennemie. Celle qui est dure et qui fait souffrir. Le langage des signes de la vie était mis en lumière. Ce langage qui ne s’apprend pas mais qui se vit par l’expérience. Je comprenais ce qu’il disait. Je voyais les signes comme des balises sur le chemin. On pouvait toujours les ignorer, les rejeter ou les écouter. Mais ils sont toujours là, à jalonner le chemin quand on veut bien les regarder.

Paulo Coelho, introduit avec cette histoire la notion de légende personnelle (très utilisée dans le développement personnel). Selon lui, c’est la raison pour laquelle on existe. C’est ce qui nous anime, nous enthousiasme. Le plus beau est que c’est rarement quelque chose d’égoïste bien qu’il y ait « personnelle » dans le nom. Il s’agit le plus souvent de quelque chose que l’on fait pour soi et qui est utile au monde. La manière la plus simple d’honorer sa légende personnelle et de répondre à ses élans les plus sincères quand ils se présentent. Tout ce qui est fait avec la plus grande authenticité et qui génère de l’enthousiasme. En écrivant Gifts, je vis ma légende personnelle. En partant pour les pyramides d’Egypte, San Tiago vit sa légende personnelle. J’imagine que ce livre a raisonné avec autant de personnes et depuis autant de temps parce qu’il évoque quelque chose de très humain, l’inclinaison à vouloir se sentir pleinement V I V A N T. Pour le romancier, tout le monde a une légende personnelle à accomplir mais tout le monde n’aura pas le courage de la vivre.

Malgré les côtés très chimériques, j’aime que l’aventure de San Tiago soit très réaliste. A partir du moment où il décide de se lancer dans son voyage, ce n’est pas tout beau et tout rose. Il y a un mythe qui voudrait que lorsque l’on trouve enfin le courage de se lancer, de s’écouter, le monde extérieur s’aligne automatiquement et se goupille parfaitement. —- eh bien non !! —On voit San Tiago vivre des tonnes de péripéties. Il se fait voler. Il rencontre des personnes qui essayent de le décourager, des personnes avec de rêves et qui n’en font rien. Il se fait agresser.  Et il continue à avancer et il continue avec courage. Et en effet, il vit aussi des moments de soutien de la vie, des moments de grâce.

« Quand tu veux quelque chose, l’univers tout en entier conspire pour t’aider »

C’est ça pour moi la vraie légende, la vraie aventure. En même temps, les tuiles font parties de la vie donc quitte à vivre des tuiles autant les vivre en se dirigeant vers ses rêves. L’histoire même de la publication du livre en est une illustration. Paulo Coelho a écrit ce livre en 2 semaines. Il a été publié et ne s’est pas vendu. C’était un échec. Le romancier s’est retrouvé un peu abasourdi parce qu’il croyait vraiment en son livre. Puis, il a décidé de se remettre en action, de ne pas abandonner et de faire publier de nouveau ce livre. Il a décidé d’appliquer les principes dont il parlait dans son histoire. Il fallait faire preuve de persévérance et de confiance. Après maints essais, il a réussi à le faire publier de nouveau. Les ventes étaient un peu meilleures mais rien d’exceptionnel. Au bout d’un moment, Madonna, Bill Clinton, Julia Roberts, Will Smith ont évoqué le roman publiquement et toujours pas de décollage. Puis avec le temps, le succès est arrivé !

Je le répète L’alchimiste s’est vendu à 90 millions d’exemplaires. C’est plus que la population française ! Ce roman figure en 15ème  place des livres les plus vendus au monde (avec la Bible en tête !). Imaginez, s’il avait accepté le flop de la première parution ? S’il s’était dit « bon ben tant pis » !

—-Courage, persévérance et confiance—–

Quand vous êtes sur la route de votre légende personnelle, vous êtes sur le chemin de l’enthousiasme et vous êtes guidé.e.

Et vous, est-ce que vous vivez votre légende personnelle ?

Si oui, —- c’est top et bravo ! —-

Si non, —— ce n’est pas grave, la vie vous attend ! —–

Si vous aimeriez mais ne savez pas par où commencer—-Détendez-vous, suivez ce qui éveille votre curiosité, embrassez toutes les expériences. La vie vous guide soyez-en sur.e !

A Jeudi prochain. Sidonie

FacebooktwitterpinterestlinkedintumblrmailFacebooktwitterpinterestlinkedintumblrmail

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *