Le 2 janvier 2019, on peut lire le post suivant sur la page Facebook « Laura Beauchamp Hypnothérapie & Auto-Hypnose ».
💥 MERCI 2018 !
✔ Bilan de cette 1ère année d’activité :
• Près de 100 personnes accompagnées en séances individuelles
• Plusieurs centaines de séances individuelles
• 7 partenariats avec des entreprises
• 7 formations d’Auto-hypnose avec Laura Chirco Hypnothérapeute – Enfants & Adultes
• 1 week-end « Hypnose & bien-être » en Normandie, également avec Laura
• 1 participation au contenu de l’application mobile POSSIBLE avec Valérie Pharès
• 1 atelier de Yoga~Hypnose avec Tom Lemann pour la Maison Nomade
(un.e yogi intéressé.e pour poursuivre cette aventure avec moi ? 😊)
• des heures à casser les clichés sur l’Hypnose 😅😉
• … et surtout plein de superbes rencontres et moments de partage !
M E R C I !
👉 Cap sur 2019 avec plein de nouveaux projets !
Je vous souhaite une belle année remplie de réussites et d’Amour 🌍🌿🙏
Les limbes de l’orientation. Enfant, Laura veut « sauver les femmes battues et les enfants en détresse ». Très bien. Je lui demande d’où cela lui vient, elle ne le sait pas, surement des reportages de journaux télévisés. Disons que la jeune femme a une fibre sociale. Seulement, cette fibre ne s’est pas développée à l’adolescence et au moment où il faut faire les grands choix d’orientation, Laura ne sait plus quoi faire. Alors, elle suit une voie généraliste pour ne pas se fermer de portes. Elle obtient un bac ES en 2006 et s’engage dans des études généralistes liées à l’administration sans enthousiasme particulier. En 2009, elle obtient une licence en Administration Economique et Sociale, réalisée entre Rouen et Malte. En 2011, c’est une année en Science Politique à l’université de Versailles. En 2012, c’est un master 2 en Science Politique – Gestion des Collectivités territoriales. Et en 2013 c’est une année préparatoire pour le concours de la fonction publique territoriale. Elle reconnaît que ce long parcours scolaire correspond quelque part à l’appréhension de se lancer dans la vie professionnelle.
Laura et les Quartiers de la Politique de la Ville (QPV). Lors d’un stage, l’étudiante fait la rencontre d’une personne travaillant dans une équipe de développement local pour les quartiers et c’est une rencontre déterminante. En effet, certains quartiers sont identifiés comme prioritaires par la ville et l’Etat sur critères socio-économiques. La politique de la ville se charge d’intervenir sur différents domaines (éducation, emploi, cadre de vie, culture, santé etc.). L’ambition de cette politique est d’améliorer la vie des habitants des quartiers en fédérant différents acteurs (institutionnels, associations et habitants d’un territoire etc.). Laura trouve ainsi un métier en lien avec ses études et son envie d’aider autrui. Le retour de la fibre sociale. Après son diplôme, la jeune femme rejoint l’équipe de développement locale de Fontaine-au-Roi du 11ème arrondissement de Paris, puis celle de Porte de la Chapelle dans le 18ème arrondissement, puis celle de porte de Bagnolet dans le 20ème arrondissement. Au bout de 3 ans, le constat est brutal « ce n’est pas possible, ce n’est pas ma vie ». Laura est confrontée à une réalité qui ne lui convient pas. Il y a trop d’éléments avec lesquels elle n’est pas en accord au sein de l’administration et elle ne trouve plus de sens à ce qu’elle fait. Laura ne renouvelle pas son contrat.
Un chemin vers l’inconscient. Pour trouver sa voie, il faut parfois la chercher. Alors, Laura se met en quête. Pourquoi pas ébéniste ? Sans idée de ce que cela représente, vraiment. Ou encore caféologue ? Cela lui évoque l’envie de partir à l’aventure et surtout à la découverte de graines de café inconnues…Et finalement, c’est au détour d’une conversation avec un proche, qu’elle rencontre l’hypnose. Sa cousine est hypnothérapeute et cela attise son intérêt. Elle s’informe et teste l’hypnose pendant un stage de 3 jours. Son intuition est validée. Banco. Laura sera hypnothérapeute. Pour faire les choses dans l’ordre, la jeune femme commence par retourner en formation. Après étude des différentes possibilités, elle choisit la formation prodiguée par l’institut Psynapse. Elle se forme en hypnose et en Programmation Neuro-linguistique (PNL). Elle apprécie beaucoup l’équilibre entre théorie et pratique, « en formation, nous nous exerçons les uns sur les autres ». D’ailleurs, cela lui permet de faire des ajustements et d’évoluer grandement. Depuis 2017, elle est Maître praticienne en hypnose Ericksonienne. Elle peut intervenir sur différentes problématiques liées à l’arrêt du tabac, au stress, à la perte de poids, à la grossesse, par exemple.
Pendant notre échange, Laura s’arrête sur un point de vocabulaire, « tu sais normalement, il ne faut pas dire aider mais plutôt accompagner quelqu’un », sinon on risque de tomber dans le schéma du triangle de Karpman (persécuteur-victime-sauveur). Si vous ne le connaissez pas, je vous invite à faire une petite recherche, c’est très instructif.
En parlant de clarification, en quoi consiste l’hypnose ? Dans son bilan, la praticienne note qu’elle « a passé des heures à casser les clichés sur l’Hypnose ». Je veux bien le croire. Laura m’explique que l’hypnose est utilisée comme méthode de thérapie douce. Pour rappel, en proportion 5 % de nos actions viennent du conscient et 95 % de l’inconscient. Par défaut, cet inconscient ne trie pas et garde absolument tout. Et parfois, dans ce « tout », il y a des éléments qui étaient pertinents à une époque et qui sont obsolètes, aujourd’hui. Seulement, nous les gardons comme des automatismes. C’est là, le terrain d’exercice de l’hypnose ou de l’état de conscience modifiée.
« Déjà, il faut mettre de côté l’hypnose de spectacle de Messmer ».
Laura souligne que l’hypnose qu’elle pratique est légère. Elle est d’ailleurs naturelle « tu sais quand tu lis un livre et qu’à la fin, tu ne sais pas ce que tu as lu ou quand tu conduis et que tu ne te souviens pas comment tu es arrivé.e à destination, c’est un état de conscience modifiée ». Nous sommes donc tous réceptifs et c’est un état dans lequel on peut se retrouver plusieurs fois par jour. Seulement, en thérapie cet état est utilisé pour régler des problématiques. Pour aborder, cette méthode, il faut donc avoir la volonté de changer un comportement ou de régler quelque chose en s’appuyant sur les informations stockées dans son inconscient. Laura souligne qu’il est bon de trouver l’intention positive de son problème, ce qu’elle discute en amont de l’hypnose. Une manière de passer de “je ne veux plus ça” à “voilà ce que je veux maintenant”. Ensuite, la jeune femme accompagne le cheminement de la personne par différents protocoles adaptés. Une ou plusieurs séances peuvent être nécessaires et les changements peuvent s’opérer sans que la personne ne s’en rende compte, puisqu’ils se mettent naturellement en place. Dans le cadre de l’hypnothérapie, il n’y a pas d’obligation à trouver la cause de la problématique. Toutefois, si cela est un besoin, il est conseillé de s’orienter vers un.e psychologue.
Bilan de cette reconversion. Laura souhaite continuer à accompagner en individuel, en entreprise et en collectif avec les formations d’auto-hypnose etc. Aujourd’hui, elle se sent exactement où elle doit être. C’était l’objectif de sa quête donc c’est le principal ! D’ailleurs, je vais peut-être me laisser tenter, j’ai un truc à régler avec la conduite…
Pour en découvrir davantage sur l’activité de Laura, il y a son site internet, sa page Facebook et son compte Instagram.